Référence
Biographie
 

Jean-Louis Bergheaud dit Murat est né en 1952 en Auvergne (la date exacte et le lieu varient au gré des interviews). Il est élevé par ses grands-parents dans une ferme près de Murat-le-Quaire, petit village du Massif du Sancy qui lui inspirera son nom d'artiste. De cette enfance passée au contact de la nature et des animaux, il conserve une fascination pour le monde paysan dont il célébrera la vie et les traditions tout au long des ses disques.

Ayant un talent pour la musique, le jeune Jean-Louis peaufine son art à l'harmonie municipale puis à la classe de cuivre du conservatoire. Grâce à un professeur d'anglais, il découvre la soul et le jazz, rencontre des icônes du blues comme T-Bone Walker, Memphis Slim et John Lee Hooker puis se prend de passion pour la littérature à travers Wilde, Gide ou Nabokov. Les fondations de l'oeuvre à venir se mettent en place.

Son bac en poche, Jean-Louis décide de partir sur les routes de France et d'Europe. Après avoir exercé plusieurs petits boulots à Avoriaz puis sur la côte d'Azur, il regagne son bercail auvergnat en 1977, décidé à se consacrer entièrement à la musique. Avec des amis clermontois, il forme le groupe Clara au sein duquel il chante et joue du saxophone. En dépit du soutien de William Sheller, intrigué par ses premières compositions, la formation ne laisse pas un souvenir impérissable.

Il faut attendre 1981 pour que Murat publie un premier 45T qui est boudé par les médias en raison de la noirceur du texte. Dans la foulée, deux albums ("Murat" et "Passions privées") sortent dans le commerce. Mais les ventes ne dépassent pas le cap des 2 000 exemplaires. La maison de disque (EMI) mécontente, le contrat de Murat est rompu en 1984.

Les années "Virgin" 87-98

A l'issue de 3 années de doutes et d'errances, Virgin France lui offre un nouveau départ. Un 45T voit le jour en 1987 : "Si je devais manquer de toi" lui permet d'obtenir la reconnaissance du public et de la critique. "Cheyenne Autumn", un album bourré de tubes ("L'Ange Déchu", "Te garder près de moi" …) s'écoule à plus de 100 000 exemplaires. La carrière de Jean-Louis Murat est remise sur les rails. Avec l'album suivant, "Le manteau de pluie" (1991), le style Murat s'affine : guitares minimalistes sur nappes de synthé, le tout relevé par la frappe métronomique du batteur Neil Conti (Prefab Sprout). La qualité des nouvelles compositions ("Col de la Croix-Morand", "Le Lien défait", "Cours dire aux hommes faibles") vaut à l'Auvergnat l'éloge de l'ensemble de la presse musicale tandis qu'un duo avec Mylène Farmer ("Regrets")est mal accueilli par les fans purs et durs.

Enregistré en 6 jours dans une ferme du Puy de Dôme, "Vénus", le cru 1993, reflète le culte que voue JLM à Neil Young et à son Crazy Horse. A l'occasion de la sortie de l'album, l'Auvergnat se lance dans une tournée marathon de plusieurs mois, entouré par 6 musiciens. Les concerts dévoilent un Jurat homme de scène, distillant son spleen à l'aide de sa six-cordes devant des spectateurs envoûtés. Cette série de concerts permet également à Jurat d'obtenir un premier rôle au cinéma (celui d'un chanteur) avec le tournage du film de Pascale Bailly, "Mademoiselle Personne", qui ne sera jamais distribué.

En vue de préparer l'album suivant, Jean-Louis s'exile à Londres pendant l'été 1995. Tim Simenon (producteur-remixeur de Bomb The Bass, Depeche Mode, Simple Minds) l'initie au logiciel Pro-Tools et aux différentes techniques de sample. "Dolores" voit le jour en septembre 1996. Même si les singles ("Fort Alamo", "Le train bleu", "A quoi tu rêves ?") ne deviennent pas les succès espérés, Murat reste un chanteur-auteur-compositeur admiré et respecté. Il est même considéré comme le parrain de la nouvelle scène musicale française incarnée par Silvain Vanot, Dominique A ou Miossec. Avec la tournée "Live in Dolores" (97-98), JLM devient réalisateur. Il filme plusieurs court-métrages destinés à être projetés pendant les shows. Au cours de cette nouvelle série de concerts, Murat à la guitare acoustique et Clavaizolle (son fidèle collaborateur) aux claviers livrent des versions étirées et minimalistes des chansons de "Dolores".

Les années "Labels" 99-05

Murat connaît une phase de créativité intense au printemps 1999. Il embarque pour les Etats-Unis afin d'y enregistrer ses nouvelles chansons. A New-York il fait connaissance avec le guitariste Marc Ribot et avec Jennifer Charles, la chanteuse d'Elysian Fields. A Tucson (Arizona), il rencontre le groupe Calexico, espoir du rock indé U.S.. Tous participent au très réussi "Mustango", un nouvel opus aux accents folk-rock. "Jim", "Au Mont Sans-Souci" ou "Polly-Jean" (hommage à PJ Harvey) deviennent instantanément des classiques du répertoire Muratien.

Depuis octobre 1999, Murat et ses 3 musiciens sillonnent l'hexagone (et aussi la Belgique, la Suisse et le Quebec) avec le "Mustango Tour". En concert, Murat élargit sa palette de sons et d'ambiances avec des guitares plus brutales, des claviers moins tempérés : ses chansons sont tour à tour techno ("Belgrade", "Washington"), noisy (Nu dans la crevasse et son final qui n'est pas sans rappeler My Bloody Valentine) ou pop minimaliste ("Polly Jean"). Loin du bruitisme de la scène techno, Murat crée son propre langage, fruit du bidouillage synthétique et de l'expérimentation. "Muragostang", sorti en octobre 2000, est le témoignage sur CD de cette tournée.

Jamais là où on l’attend, JLM surprend une nouvelle fois son monde en publiant au printemps 2001 un album mi-folk, mi-baroque, fruit de la découverte sur le marché de Clermont des œuvres complètes d’une poétesse oubliée du XVIIème siècle. La comédienne Isabelle Huppert prête sa voix à "Madame Deshoulières" sur fond de d’instruments baroques (luths, clavecins et violes de Gambe) mélangés aux sonorités plus contemporaines des guitares et autres orgues mini-moog.

Un documentaire avec Claire Denis sur la musique égyptienne, un disque avec Jean-Louis Trintignant, la mise en musique de 12 poèmes d’Isabelle Ledoeuf , une jeune inconnue habitant Marseille … les projets parallèles se multiplient sans hélas voir le jour.

Fin 2001, Bernard Lenoir passe en boucle dans son émission l’album "Golden couillas" (en téléchargement sur Vitaminic.fr), pochade musicale signée par un nouveau groupe auvergnat, les Rancheros, sorte de Crazy Horse laid-back puisant son inspiration du côté de Licence IV. Le groupe est mené par un certain Mornac, nouvelle incarnation - selon certains- de l’homme du Col de la Croix-Morand. A ce jour le mystère reste entier …

Quand il ne fait pas de la peinture, « comme un dingue » et jusqu’à plus d’heure, JLM pose les jalons de son prochain album qu’il souhaite d’abord enregistrer en Egypte, puis dans plusieurs capitales européennes, avant de se décider à partir pour Memphis (afin de travailler dans les règles de l’art du r’n’b). Le drame du 11 septembre vient contrarier cette dernière option. Finalement Murat se retranche dans un studio de la côte landaise où il convoque Fred Jimenez (basse) emprunté au groupe de Bertrand Burgalat et Jean-Marc Butty (batterie), collaborateur de PJ (Harvey). En un temps record, le trio couche sur bande l’essentiel du "Moujik et sa femme", disque conçu selon un "dogme" que ne renierait pas Lars Von trier : « une chanson apprise, répétée et enregistrée en deux trois prises live maximum ».

Le 4 avril 2002, Murat étrenne sa nouvelle formation scénique à l'Espace Michel Berger de Sannois. Le concert marque le début d'une nouvelle ère pour l'auvergnat : il joue désormais en trio, accompagné d'un bassiste, Fred Jimenez, son nouveau « sparring partner » et d'un batteur, Jean-Marc Butty qui sera remplacé plus tard par Stéphane Reynaud. Le public découvre un tout nouveau Murat, de plus en plus à l'aise derrière sa Telecaster, lâchant des notes saturées et des solos déchirés sur des versions allongées de "Jim", "Foule Romaine" ou "Si je devais manquer de toi". A partir du "Moujik Tour", JLM et ses  musiciens jouent quasiment chaque année, enchaînant les concerts quasiment au rythme du Never Ending Tour de Bob Dylan. Au cours de cette même année 2002, Murat offre au groupe Indochine la chanson "Un singe en hiver" qui clôt l'album "Paradize".

Mais il faut donner un successeur au "Moujik". Ce sera "Lilith", double album roboratif de 23 titres enregistré en 2003 aux studios Capitol à St Ouen. Des accords rugissants des "Jours du Jaguar" à la poésie désabusée de "L'absence de vraie vie" en passant par les arrangements délicats de cordes de "Se mettre aux anges", Lilith impressionne par sa richesse, sa variété et son inspiration. Pour beaucoup, il s'agit du chef d'oeuvre de la « deuxième période », amorcée au moment de "Mustango". Le public ne s'y trompe pas, le disque s'écoule à 85 000 exemplaires notamment grâce au coup de pouce promotionnel du clip  du "Cri du Papillon" qui met en scène Jean-Louis et Aure Atika dans un camping-car sur une route menant au Servière. A la télévision, Murat devient un « bon client », toujours prompt à brocarder ses camarades chanteurs lors des interviews promo. 

Murat profite d'une pause dans la tournée "Lilith" pour enregistrer de nouvelles chansons. Plutôt que de les publier sur disque, il a l'idée d'un DVD , sorte de « documentaire live » autour des nouvelles sessions. Le film en noir et blanc, "Parfum d'Accacia au Jardin", est tourné en une journée par le réalisateur Don Kent dans le cadre intimiste du studio Guillaume Tell de Suresnes. C'est l'occasion de découvrir une autre facette du chanteur, concentré sur son chant, ses guitares ou son piano et de constater l'efficacité de la section rythmique stabilisée autour de Jimenez et Reynaud. La chanteuse Camille (qui avait déjà participé aux choeurs de "Lilith") est également invitée à joindre sa voix à celle de JLM sur quelques titres.

Les chansons du DVD viennent enrichir la deuxième partie de la tournée "Lilith" qui s'achève en mars 2004 par un concert à la Maison de la Radio, dans le cadre des Black Sessions de Bernard Lenoir.  Mais ce soir là, pas de direct sur l'antenne de France Inter. Quelques semaines plus tard, Murat accepte la diffusion de 6 titres qu'il a remixés lui-même. Les auditeurs découvrent alors des versions étirées sur plus de 10 minutes de "L'âme qu'on nous arrache", "Les Jours du Jaguar", ou  "La petite idée derrière la tête". Une partie des fans crie au génie. L'autre commence à décrocher. Murat sent qu'il va devoir à nouveau se réinventer.

Publié un an après "Lilith" et seulement 6 mois après "Parfum", l'album suivant, "A bird on a poire", fait figure d'ovni dans la discographie muratienne. Sur la pochette, les noms de Fred Jimenez et de Jennifer Charles sont accolés à celui Jean-Louis Murat. Il s'agit d'un projet collectif dans lequel la composition de toutes les musiques a été déléguée au fidèle bassiste et où la chanteuse d'Elysian Fields mêle son joli timbre à la voix de JLM. Les musiques (qui lorgnent vers la pop des années 60) et la légèreté des textes signés Bergheaud fournissent à l'ensemble une fraicheur et un charme inédit. L'album bénéficie d'un excellent accueil par la critique et donne lieu à une brève série de concerts ponctuée par une « résidence » au Café de la danse au cours de laquelle Jennifer (chant) et Albin de la Simone (claviers) se joignent au « power trio ».

Il ne faut pas attendre plus de 6 mois pour voir arriver dans les bacs l'album "Moscou". Labels, la maison de disque a du mal a tenir un tel rythme et la promotion, bâclée, ne permet pas de hisser les ventes à un niveau satisfaisant. Pourtant "Moscou" ne manque pas d'atouts. Le premier single radio, "Ce que tu désires", est un duo avec Carla Bruni, auréolée par le succès de son premier album, "Quelqu'un m'a dit". Les autres compositions, le plus souvent des balades mid-tempo comme "La fille du capitaine"  (inspirée  par une vision de Moscou en flammes) , "Foulard rouge" ou "L’almanach amoureux" sont parmi les plus solides de son répertoire. Mais l'ensemble, sans doute trop long, manque aussi de cohérence. Car au milieu des chansons originales, Murat a choisi de faire figurer 3 reprises du chansonnier Pierre-Jean de Béranger, découvert en parcourant la correspondance de Pouchkine. 11 autres textes de Béranger, mis en musique et enregistrés par Murat, sont rassemblé sur l'album "1829" et publiés un mois après "Moscou" dans une certaine indifférence. JLM ne renonce pas pour autant à reprendre le chemin des salles de concert. Un album live est enregistré à Schiltigheim afin d'immortaliser la Tournée "Moscou". Il reste inédit à ce jour.

Les années "V2" 06-11

Murat s'accorde une pause. Il faut attendre la rentrée 2006 pour découvrir 12 nouveaux morceaux à tendance blues-rock. "Taormina" s'annonce sous le signe du renouveau : nouveau contrat avec le label V2 qui assure désormais la distribution de ses albums (au passage Murat devient son propre producteur), nouvel ingénieur du son (Ayméric Létoquart succède à Stéphane Prin qui avait avait assuré toutes les prises de son depuis "Le Moujik") et surtout, nouvelles méthodes de travail : la crise du disque se faisant sentir, l'album est conçu de manière artisanale « à la maison », en Auvergne. Murat renouvelle l'expérience avec "Tristan" (2008) dans lequel il joue - c'est une première - de tous les instruments : guitares, basse, batterie, claviers, mandoline, bouzouki, accordéon, saxophone … Plus épuré que les précédents, "Tristan" trouve son inspiration à la fois dans les légendes celtes (Murat avait prévu de partir pour l'Irlande afin d'y enregistrer un disque entier consacré à Tristan et Iseult) et la poésie galante du Moyen-âge. En travaillant chez lui, Jean-Louis peut voir grandir ses deux jeunes enfants, Justine et Gaspard. 

Ces deux disques sont chacun suivis par une tournée. En formule quatuor pour "Taormina" (un clavier vient enrichir le « power trio ») et en formule solo pour "Tristan".  A l'occasion des concerts « solo », Murat revisite à la guitare acoustique 12 cordes, quelques anciennes chansons comme "Brûle-moi" (1996), "Ami Amour Amant" (1999), "Royal-Cadet" (2002) et lève un coin du voile sur l'avenir avec une première ébauche de "Comme un incendie". Entre les deux tournées, Murat trouve le temps d'enregistrer un nouveau projet parallèle, "Charles et Léo" dans lequel il interprète des poèmes de Charles Baudelaire sur des arrangements musicaux écrits par Léo Ferré. Les fans apprécient l'ambiance de ce disque qui rappelle à la fois "Le Manteau de pluie" et "Dolorès" grâce à la présence aux claviers de l'ancien complice Denis Clavaizolle.

De plus en plus sollicité par le monde du cinéma, Murat compose les musiques originales de "Coupable" (sorti en salle en 2008) et de "Petite Fille" (diffusé sur France 3 en 2011) réalisés par Lætitia Masson ainsi que de "Pauline et François" (2010), un premier film de Renaud Fely mettant en scène Laura Smet. Seuls trois morceaux (dont le classique "Pauline à Cheval") issus de la bande originale du film de Fely sont publiés sous la forme d'un EP digital. "Dieu des Amours" écrit pour Coupable sort officiellement en 2008 … mais dans une version chantée par Isabelle Boulay.

Début septembre 2009, quelques blogueurs sont invités au studio Davout à une présentation live du 17eme album. Ils découvrent des versions épurées de 11 chansons qui sont commercialisées quelques jours plus tard. Une décennie après "Mustango", "Le cours ordinaire des choses" est une nouvelle échappée américaine en compagnie de la crème des musiciens de Nashville qui apportent des tonalités folk, rock ou country aux nouvelles Chansons (un documentaire  accompagnant le disque propose un aperçu des sessions d'enregistrement). "Lady of Orcival", "Taïga", "La mésange bleue" ... Murat égraine ses sujets favoris (l'Auvergne, les femmes, l'attrait pour le sacré ...)  sur fond de guitares slide et de cordes savamment arrangées. La tournée 2010 est marquée par le retour apprécié de Denis Clavaizolle. Grâce à l'alchimie parfaite entre les claviers et la section rythmique, Murat livre ses meilleures prestations depuis le "Mustango Tour", notamment un Bataclan d'une « intensité émotionnelle rare » selon les spectateurs. Beaucoup se mettent alors à rêver d'une nouvelle collaboration en studio Murat/Clavaizolle. Mais Jean-Louis a d'autres idées en tête et Denis, producteur recherché depuis le succès de l'album de Coccon, doit mettre la dernière main au disque posthume de Bashung, sa version de "L'homme à tête de chou" (créée pour  le spectacle du chorégraphe Jean-Claude Gallotte.)

Déçu par les ventes du "Cours ordinaire des choses" et ayant de plus en plus de difficultés à s'autofinancer, JLM annonce à qui veut l'entendre qu'il a décidé d'arrêter d'enregistrer des disques. Mais à la rentrée 2011, il dévoile un clip, "Vendre les prés", mêlant paysages ruraux, scènes de labeur agricole et paysans de tous âges  portraitisés à la manière de Depardon. La chanson est un avant-goût de "Grand lièvre", « capté » en quelques jours dans un studio du sud de la France avec Fred, Stéphane et un nouveau venu,  Slim Batteux, un clavieriste spécialiste de la langue Sioux. Sur deux chansons, "Sans pitié pour le cheval" et "Rémi est mort ainsi", Murat-Bergheaud ouvre son écriture au thème de la guerre qu'il n'avait encore jamais abordé. La tournée fait escale le 20 juin à Clermont-Ferrand où Murat, comme chaque année à la même période, joue au profit de l 'association humanitaire « Clermauvergne ». Pour les 10 ans de ces concerts « Koloko », il « revisite » un ancien album, "Passions Privées" (1984). C'est la première fois qu'il se prête à cet exercice.

Les années « PIAS » 12-

Sur le front discographique, 2012 est une année calme. Les admirateurs les plus insatiables doivent se contenter de "La Prière du soir" et de "L'idée" qui viennent d'ajouter aux dizaines d'inédits proposés en streaming sur le site jlmurat.com depuis 1998. "L'idée" fait partie de la bande originale de "The End, etc ", un projet transmédia autour du thème de l'engagement, réalisé une nouvelle fois par Laetitia Masson. Murat offre également une chanson à Nolwenn Leroy, "Sur mes lèvres". En fin d'année, PIAS, le nouveau label, commence à distiller les infos sur le 19ème album studio. Il a un titre, "Toboggan", un single avant coureur, "Over & Over", et une pochette, portrait de l'artiste coiffé d'un chapeau de paille, à vélo sur une route de campagne. « JL troubadour », « esprit des Cathares », « terre d'Oc », « Fleet Foxes » … Marie Audigier, la manageuse, poursuit le teasing sur son mur Facebook. Le public découvre les courbes musicales de "Toboggan" le 25 mars 2013.