L'ancienne compagne de JLM est restée son manager et travaille dans le monde du disque (chez Naïve). Au début des années 90, elle avait sorti deux disques de pop ensoleillée sur le formidable label belge "Les disques du crépuscule". Bien entendu, c'est Murat et sa bande, notamment Denis Clavaizolle, qui étaient aux commandes.
Ecrivain, journaliste à Libération.
En interview publique à la Fnac, en septembre 2006, Murat parle de Bayon : "C'est le premier journaliste qui se soit intéressé à moi, il m'a accouché… C'est mon ami, mon seul ami. Comme écrivain, personne ne lui arrive à la cheville en France, je ne suis pas le seul à le penser. C'est mon frère de lait. Si j'écrivais des romans, j'écrirais comme Bruno. Je pense que si Bruno faisait des disques, ils ressembleraient vaguement à ce que je peux faire. C'est très gênant de parler d'un ami. Je vous recommande d'acheter les livres de Bayon, si vous aimez mes chansons, en littérature vous serez bouleversés par ce que Bayon peut écrire."
L'épouse de JLM est très active : réalisation de vidéos (live in dolores), contenu des sites internet, soutien aux troupes (souvenez vous des bd de Régis), association Clermauvergne, etc... Elle assure les choeurs sur Taormina.
C'est Denis Clavaizolle qui est à l'origine de la collaboration de Murat avec le groupe de Tucson : "Je l'ai encouragé à contacter les gens de Calexico parce que j'aimais beaucoup OP8 ainsi que leurs propres albums."
Murat rencontre Joey Burns (bassiste) et John Convertino (batteur) dans les coulisses du New Morning fin 1998. Joey Burns raconte "Il nous a laissé ses albums, qu'on a écoutés. Sa voix nous a plu et on l'a recontacté pour lui dire qu'il était le bienvenu à Tucson s'il voulait qu'on travaille ensemble".
Leurs échanges se poursuivent pas e-mails et quelques mois plus tard, Murat débarque en Arizona avec des maquettes bien avancées du futur Mustango. Joey Burns explique : "Nous n'avions qu'à jouer par-dessus ce qu'il voulait entendre. Il avait suffisamment de chansons pour se sentir sûr de lui. Pour le titre Bang bang par exemple, il avait une bande avec le squelette du morceau. Nous avons apporté les muscles, la peau et quelques organes."
En fait, Murat sait précisément ce qu'il attend de Calexico : "Je suis fasciné par le son de leur rythmique, ce son chaud fabuleux de la batterie et de la contrebasse. Pour moi, le rock est avant tout une affaire de section rythmique. Burns et Convertino, ils ont ce que n'ont pas la plupart des groupes. Ils sont comme les Stones ou Creedence, on reconnaît leur rythmique en un quart de seconde." Un point de vue que Joey traduira à sa manière : "Il voulait seulement une touche de Calexico, ma basse et la batterie jouée avec des balais de John." Dès lors, pour Calexico, la tendance sera à l'épure : "John et moi avions tendance à jouer beaucoup de notes, dont les chansons de Jean-Louis n'avaient pas besoin. Ce fut une leçon de minimalisme pour nous."
Sans doute les musiciens de Calexico auraient-ils aimé aller plus loin, car la collaboration semble leur avoir laissé un peu de frustration : " Nous avons manqué de temps pour développer le dialogue musical, qui entre parfois plus dans le temps simplement passé ensemble que dans les répétitions. Nous avons peu composé ensemble. Nous avons seulement écrit Viva Calexico ! et une autre chanson qui sera peut-être sur une face B. Il nous a dit qu'il aimerait revenir à Tucson pour expérimenter la composition collective. On a travaillé ensemble quelques jours, puis il est parti dans le désert et on l'a très peu revu."
Après une vingtaine de jours, Murat retournera à New York pour faire d'autres rencontres qui aboutiront à Mustango.
Joey Burns gardera d'excellents souvenirs du temps passé hors du studio, à faire découvrir à Murat les restautants et les boutiques d'instruments de musique de Tucson : " Nous avons appris à connaître Jean-Louis en passant du temps ensemble dans les restaurants mexicains, à l'écouter parler de ses expériences. (…) On s'est beaucoup amusés avec lui, j'ai beaucoup aimé les histoires de Jean-Louis, il a beaucoup d'expériences à partager."
[Toutes les citations sont extraites de "Murat en Amérique", supplément des Inrockuptibles consacré à Mustango.]
Les inconditionnels de JLM sont sans aucun doute parmi les premiers à avoir découvert ce nouveau phénomène de la chanson française. C’était le 29 février 2000, à Nulle part ailleurs sur Canal plus. JLM, invité de l’émission avait choisi la toute jeune Camille pour chanter Polly Jean en duo. Sa prestation de ce soir là n’avait pas laissé un souvenir impérissable…
Dans la foulée, Camille, signée chez Source, a travaillé avec Régis Oomiak pour des enregistrements jamais sortis des tiroirs, si ce n’est lors du concert de clôture du Mustango Tour à la coopérative de mai où Régis en a diffusé un extrait.
Finalement, le premier album de Camille sort en 2001 et obtient un succès d’estime. Pendant la tournée qui suit en 2002, elle interprète a cappella « L’amour qui passe » puis participe à l’enregistrement de Lilith puis à celui du DVD « Parfum d’acacia au jardin » au début de l’année 2004. Elle est également sur scène à La Cigale avec JLM en mars de la même année (ceux qui étaient au premier rang et qui ont assisté à son changement de tenue sur le bord de la scène ne l’oublieront pas…).
Par la suite, elle s’enferme en studio et enregistre « Le fil » qui en fait une star et lui vaut deux victoires de la musique en 2006. A suivre…
Recruté pour l'enregistrement du Moujik, Fred Jimenez a été le complice de JLM jusqu'à l'enregistrement de Taormina. Ancien membre d'AS Dragon, il a réussi à faire de JLM un chanteur pop le temps du somptueux album "A bird on a poire" dont il a écrit les musiques.
Il poursuit désormais sa carrière en solo.
Les Rancheros sont nés pendant l'Euro 2000 de football. Ils sont cinq : Mornac, Mayerling, Le Comte de Montlo, Crocojean et Le Roi-Saumon.
Le groupe revendique deux influences : Rémy Bricka et Michael Jackson. Sur leur site http://rancheros.ifrance.com/ , ils rappellent leur principe de base : "5 minutes pour répéter, 5 minutes pour enregistrer, 5 minutes pour mixer".
De ce concept radical est né en novembre 2001 leur premier album, : "Golden couillas, vol. 1". On y découvre les impérissables "A sa taille", "Le fromage et la fourmi et Chéri Bibi", "Gars de Gerzat" et l'incontournable hymne du groupe : "La saison des radis".
Le volume 2, sobrement intitulé "Silver connasses" était programmé pour l'été 2002. Mais la déroute des Bleus au Mondial coréen a mis un terme prématuré à la chevauchée des Rancheros.
Pour la plus grande joie de leurs fans, les Rancheros s'étaient produit sur scène le 23 juin 2002, pour un unique concert, devenu mythique, à la Coopérative de Mai de Clermont.
Quelques mois après le funeste Mondial, Mornac revint sur sa carrière au sein des Rancheros en commentant, pour le magazine Chorus, le séminal précepte des 3 fois 5 minutes : "On en a vraiment fait certaines comme ça, évitant au maximum la réflexion, comme si on était des ordinateurs bourrés jusqu'à la gueule de millions de chansons françaises et que, d'un seul coup, jaillissent les plus stupides, les façons de faire les plus ridicules. [il s'esclaffe] Les Rancheros ne peuvent pas s'empêcher de donner dans la chanson ultra-ringarde. En référence, notamment, à la chanson néo-réaliste qui nous fait tant rigoler. Je pense que le groupe a démarré en réaction à ce mouvement. Un jour, on s'est dit : ces chansons à la con, on peut en pondre à la chaîne. Ca peut cartonner, mais ça prend cinq minutes… L'inverse même de la démarche habituelle, quoi. On ne fait pas cela dans un but lucratif. C'est un travail d'éboueur de la chanson. On récupère les trucs qui traînent, tout ce qui tombe du camion. Il y a des bouts de mélodie, des mots de cette chanson populaire qui fait le fond de la France." Et Mornac de conclure, un brin désabusé : "On voit bien que c'est pourri jusqu'au trognon. Y'a pas photo, quoi… Entre la Madelon et une mélodie de Fauré, il faut quand même être du côté de Fauré, non ? Alors que le business voudrait toujours nous pousser du côté de Madelon".
Le fidèle batteur de JLM depuis Lilith.
Le chanteur qui a permis à la carrière de JLM de démarrer :
« … je ne lui rends jamais assez hommage. Car à l’époque, je n’avais aucune idée de ce que je valais, et je lui ai donné une cassette des chansons de mon groupe, Clara, à la sortie d’une émission de radio, sur France Inter. J’étais monté en stop d’Auvergne pour le voir et je lui ai passé cette cassette, avec un numéro de téléphone. Il a écouté, il a rappelé, et avec Jean-Bernard Hébey, grand animateur de RTL à l’époque, ils ont pris leur voiture pour venir nous voir une journée à La Bourboule, dans notre local de répétitions. […] A ce même moment, William Sheller nous a donc pris lui aussi sous son aile, et Pierre Lescure, qui dirigeait alors Europe 1, venait de lui demander de refaire l’habillage sonore de la station. Comme nous n’avions pas une thune, il nous a pris comme musiciens pour ces séances, et nous a hébergés chez lui. On a pu faire de la musique et répéter pendant six mois grâces à ces cachets des jingles d’Europe 1. […]. Il y a cinq ou six ans, j’ai reçu une cassette avec un mot de William Sheller qui me renvoyait vingt ans après la cassette « demo » de Clara que je lui avais fait passer. C’est une fidélité incroyable, dont je ne serais moi-même pas capable, et je culpabilise souvent de ne pas assez rendre hommage à cette qualité humaine, et à William Sheller. Il m’a donné confiance en moi, il croyait en moi, en tant que mec, plus en tant que musicien d’ailleurs. Ca ne s’oublie pas ! » (JLM dans Platine - Octobre 2006)
"Svoboda" est le titre du 2e album de Marie Möör, conçu en 1996 en collaboration avec Murat, avec la participation de Denis Clavaizolle et Alain Bonnefont.
Malheureusement, pour des raisons assez obscures, cet album ne vit jamais le jour et les bandes dorment probablement dans l'entrepôt d'une maison de disque.
Dans un entretien avec www.chronicart.com en novembre 2008, Marie Möör explique que c'est Bayon qui lui avait donné l'adresse de Murat, à qui elle avait envoyé des textes.
Sur la non-publication de "Svoboda", Marie Möör reste évasive : "Il faut croire que, entre moi et l'industrie du disque, ça ne colle pas de trop... Et ça n'a jamais trop collé. C'est comme ça. Et aujourd'hui, c'est devenu sans doute quelque chose de plus affirmé (...). Avec "Svoboda", au moins jusqu'à ce moment-là , on essayait. Murat voulait que ça sorte, que ce soit sur un gros label ; il croyait que ça allait sortir, que ça intéresserait des gens. Ca partait d'une bonne intention."
Selon certaines sources, c'est l'éditeur de Marie Möör qui se serait opposé à la publication.
L'album comportait les titres suivants :
"C'est pour le bonheur - La promesse - Tant qu'il y aura des hommes - Petit patissier - Chang - Tout donné au soleil - Je vais mourir sauf accident - Se voir se rendre - Crime parfait - La main gauche de la nuit - A quoi rêvent les garçons - Les arobases - Princesse - La note bleue"
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=109721337