Artistes
Rancheros
 

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Les Rancheros sont nés pendant l'Euro 2000 de football. Ils sont cinq : Mornac, Mayerling, Le Comte de Montlo, Crocojean et Le Roi-Saumon.

Le groupe revendique deux influences : Rémy Bricka et Michael Jackson. Sur leur site http://rancheros.ifrance.com/ , ils rappellent leur principe de base : "5 minutes pour répéter, 5 minutes pour enregistrer, 5 minutes pour mixer".

De ce concept radical est né en novembre 2001 leur premier album, : "Golden couillas, vol. 1". On y découvre les impérissables "A sa taille", "Le fromage et la fourmi et Chéri Bibi", "Gars de Gerzat" et l'incontournable hymne du groupe : "La saison des radis".

Le volume 2, sobrement intitulé "Silver connasses" était programmé pour l'été 2002. Mais la déroute des Bleus au Mondial coréen a mis un terme prématuré à la chevauchée des Rancheros.

Pour la plus grande joie de leurs fans, les Rancheros s'étaient produit sur scène le 23 juin 2002, pour un unique concert, devenu mythique, à la Coopérative de Mai de Clermont.

Quelques mois après le funeste Mondial, Mornac revint sur sa carrière au sein des Rancheros en commentant, pour le magazine Chorus, le séminal précepte des 3 fois 5 minutes : "On en a vraiment fait certaines comme ça, évitant au maximum la réflexion, comme si on était des ordinateurs bourrés jusqu'à la gueule de millions de chansons françaises et que, d'un seul coup, jaillissent les plus stupides, les façons de faire les plus ridicules. [il s'esclaffe] Les Rancheros ne peuvent pas s'empêcher de donner dans la chanson ultra-ringarde. En référence, notamment, à la chanson néo-réaliste qui nous fait tant rigoler. Je pense que le groupe a démarré en réaction à ce mouvement. Un jour, on s'est dit : ces chansons à la con, on peut en pondre à la chaîne. Ca peut cartonner, mais ça prend cinq minutes… L'inverse même de la démarche habituelle, quoi. On ne fait pas cela dans un but lucratif. C'est un travail d'éboueur de la chanson. On récupère les trucs qui traînent, tout ce qui tombe du camion. Il y a des bouts de mélodie, des mots de cette chanson populaire qui fait le fond de la France." Et Mornac de conclure, un brin désabusé : "On voit bien que c'est pourri jusqu'au trognon. Y'a pas photo, quoi… Entre la Madelon et une mélodie de Fauré, il faut quand même être du côté de Fauré, non ? Alors que le business voudrait toujours nous pousser du côté de Madelon".

www.myspace.com/lesrancheros