Les avis sur ce concert

2012, objectif Oulan-Bator. 12 000 kilomètres, 6 véhicules, 12 bonnes âmes et du matériel médical en route vers les dispensaires de Mongolie.

Depuis presque douze ans, grâce au soutien indéfectible de Jean-Louis Murat, la Coopérative de Mai et un public fidèle tendent la main à l’association des pompiers de Clermauvergne Humanitaire, engagés dans une œuvre bienfaitrice aux quatre coins du monde.

Des abords de Koloko aux faubourgs de Bobo Dioulasso, du Burkina Faso au Mali, en passant par le Niger, l’Inde, le Vaucluse et demain la Mongolie, l’association Clermauvergne Humanitaire entraîne ses bonnes volontés autour du monde depuis 1991, en préférant le développement durable à la simple compassion. Contre vents et marées, contre le cynisme, la haine, la bêtise, parfois, Jean-Marie et ses pompiers restent le dernier rempart contre l’oubli, la détresse et la souffrance. Mais sans l’aide de chacun d’entre nous, tout s’écroule…

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Les premiers Koloko avaient un côté "soirée entre potes" éminemment sympathique mais la prestation musicale était parfois un peu anecdotique. Bien qu'éloigné de tout autre concert, JLM, Stéphane Reynaud et Fred Jimenez ont livré ce vendredi 10 juin un concert de haute volée, au niveau des excellentes prestations de la tournée 2010.
Un album étant annoncé pour la rentrée, les fans qui avaient fait le déplacement avaient bien entendu l'espoir de découvrir de nouveaux morceaux. Dès son arrivée sur scène, JLM met fin à cet insoutenable suspens et annonce qu'ils joueront des chansons de ce nouvel opus, dont nous apprendrons le nom et la date de sortie un peu plus tard dans la soirée. Et pour rentrer dans le vif du sujet, le concert début par un de ces nouveaux titres "Qu'est ce que ça veut dire" et son refrain que l'on retient sans peine "Qu'est-ce que ça veut dire Hello hello Papa". Première impression très positive sur ce titre comme sur celui qui lui succède que l'on nomme provisoirement "Colette ma petite" avant d'apprendre après le concert qu'il s'appelle "Rémi est mort ainsi". Bref, le concert est bel et bien lancé et on peut déjà en tirer une conclusion : vivement la sortie de ce nouvel album diablement prometteur !
Petit intermède avec une longue intro guitar-heroïque typique du Murat du XXIeme siècle pour un Jim intense quoiqu'un peu approximatif.
Suivent Pauline à cheval, le toujours superbe Parfum d'Acacia au jardin et le classique inédit, dont on aimerait bien qu'il ne reste pas inédit justement, Yes Sir. Il est temps d'accueillir sur scène Didier Veillaut, le patron de la Coopé, qui se charge de remettre un chèque de 6250 euros aux pompiers de l'association Clermauvergne. Destination la Mongolie cette fois pour un voyage prévu pendant l'été 2012, dont on reparlera donc pour la prochaine édition. Et même avec pour objectif Oulan-Bator, ça restera toujours le concert de Koloko pour les muratiens ;-)
Après cette petite pause, le concert reprend sur les chapeaux de roues avec un Caillou rentre dedans comme jamais et… instrumental! Ca se calme un peu avec "Quelle encre tire de ma bouche ces indicibles vérités ?", un inédit tiré de la tournée précédente. Le public est ensuite invité à chanter sur une version cool de "Foule romaine".
Première scénique pour le magnifique "Alcaline" de Bashung qu'on avait découvert il y a quelques semaines sur le site officiel. JLM est décidément très fort pour s'approprier les chansons de ses petits camarades et s'il n'était pas un songwriter aussi prolifique, on aurait peut-être eu droit un jour au classique album de reprises.
Il est temps de revenir à la principale attraction de la soirée et donc à notre nouveau rongeur préféré : "Grand lièvre" sortira le 26 septembre. Nouvel enchainement de deux extraits de ce nouvel opus "Haut arverne" et "Vendre la terre" sont deux magnifiques titres, sous thématique rurale et montagnarde dans la lignée d'un "Au pays de Giscard" ou d'un "Entre Tuilière et Sanadoire". Tout ce que j'aime donc. Attendons d'en savoir plus mais j'imaginerais bien "Grand lièvre" comme un genre de concept album sur ces sujets. Les textes sont en tout cas très travaillés et splendides. Grand disque attendu.
Le concert s'achève avec le seul et unique extrait du Cours Ordinaire des choses, "Comme un incendie".
Il est plus de 23H. La soirée a été belle mais n'est pas terminée. Nous resterons un long moment dans la salle à boire des bières, retrouver avec plaisir de vieilles connaissances muratiennes, en rencontrer de nouvelles, échanger des infos avec les uns et les autres. Un petit regret cependant : beaucoup moins de têtes connues qu'il y a quelques années. Tant pis pour elles. J'espère que tout le monde sera de retour l'an prochain pour les dix ans. Et si on remplissait la grande coopé ?
Un très bon cru donc que ce Koloko 2011. Et vivement le 26 septembre !

Lolo

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Mon 3e koloko... et 4e concert sur la coopé...

Bon, je ne suis pas (trop) parti avec l'idée d'être très rigoureux journalistiquement parlant... mais plutôt dans celle de bien profiter de la soirée, avec les camarades muratiens... D'ailleurs, je n'ai pas approché Jean-Louis Murat... pourtant disponible après le concert... J'aurais également du mal à rapporter les quelques mots échangés avec Fred et Stéphane... si ce n'est qu'ils avaient écouté la veille le nouvel album achevé ... et Stéphane m'a dit que c'est leur meilleur. Ce dernier album était un peu au coeur de la soirée... des discussions... et du concert... parce qu'on était venu en découvrir des titres.... et effectivement, nous avons eu droit à 4 ou 5 titres..

Jean-Louis a commencé le concert avec "Qu'est-ce que ça veut dire?'. Une chanson qui, il me semble, a dû durer une bonne dizaine de minutes.... Un texte qui pourrait bien être du grand Murat... et qui est très émouvant... Pour un début de concert, Jean-Louis est déjà à fond.... "qu'est ce que ça veut dire: "hello, hello", papa ? qu'est-ce que ça veut dire ? "... J'ai l'air dans la tête depuis hier...

Le deuxième titre est plus flou dans ma mémoire : "Rémi est mort ainsi".
Il est fait référence à Langogne (Lozere) et au Puy en Velay, en liesse de la libération...et puis d'une embuscade fatale...

Ensuite, arrive JIM... après une intro d'enfer... Jean-Louis est en pleine forme, heureux de remonter sur scène.... Le trio est au top... On a l'impression qu'ils ne sont pas quittés. Jean-Louis improvise bien sûr et rallonge les titres... mais retombe bien sur ses pieds...

On a droit ensuite Ă  :
- "Pauline à cheval" comme sur la précédente tournée... (ce n'est plus un inédit car le titre est disponible à l'achat légalement sur les plateformes numériques je le rappelle : BO de PAULINE ET FRANCOIS)

Et une belle surprise:
- Parfum d'acacia au jardin... excellent.

Puis...
- Yes sir... qui n'est plus ma préférée... même si elle a été libérée du clavier de DENIS...

Le concert s'interrompt pour la traditionnelle remise du chèque à CLERMAUVERGNE (6000 euros environ), ce qui leur permettra de se rendre non plus à KOLOKO.. mais en MONGOLIE ("12 000 kilomètres, 6 véhicules, 12 bonnes âmes et du matériel médical apporté à des dispensaires de Mongolie" source LE LIEN DEFAIT).

Ensuite, le trio se déchaine comme aux plus heures du TAORMINA Tour
C'est - Caillou... et un caillou nu...car instrumental... Jean-Louis avait pourtant le texte devant les yeux...

On reste résolument rock ensuite avec :

- Quelle encre tire de ma bouche ces indicibles vérités ?

Superbe... Encore par contre un titre régulièrement présent sur la dernière tournée... Murat n'est pas allé creuser loin... J'en profite pour signaler que le téléfilm "PETITE FILLE" (avec Biolay) pour lequel ce titre a été écrit (avec 2 autres) sera enfin diffusé cet été (merci Sabine pour l'info).

Petit temps de douceur avec
- Foule romaine
le trésor de la soirée.... les nouveaux textes... aux mains de Laura Ingals...

Et lĂ , une petite surprise quand mĂŞme :
- Alcaline, le titre de Bashung, que Murat a diffusé il y a quelques semaines... et pour laquelle j'ai fait une petite vidéo... Là, encore, une excellente version.

Ensuite deux inédits de chez inédit... du nouvel album...

- Haut arverne ... dont le titre aurait pĂ» ĂŞtre "dieu se charge des taureaux"...

- Vendre les près... une chronique paysanne à la MURAT... avec haro sur les automobiles, et "le monde moderne et son cul plein de boue accusant la montagne d'être obstacle à la joie"... du grand classique, mais c'est un joli titre... assez actuel en cette période de sécheresse.

Il me semble qu'il a également changé une chanson "sans pitié pour le cheval"... C'est en tout cas un titre qui figurera sur le nouvel album. Une chanson... au texte assez terrible, là encore, évoquant les obus... qui pourrait être une suite de "Rémi est mort ainsi"

Ca se termine par :
- Comme un incendie

Pas de rappel...

Je n'en dirai pas plus pour l'instant... J'attends mes camarades... notamment Laurent du Lien défait qui devrait nous faire son compte-rendu.. J'ai été ravi de faire enfin sa connaissance.... ainsi que JLL... Merci à Matthieu, David pour les discussions (terminées à 3h30)... et pour les autres.... le temps a un peu manqué! C'était trop court!

... à part ça, il semble que le nouvel album devrait s'appeler "grand lièvre"... à moins que ce soit une blague... et une tournée devrait être annoncée rapidement... donc peut-être avant la fin de l'année, et le nouveau tourneur devrait faire les choses au mieux...C'est-à-dire qu'on devrait pouvoir revoir Jean-Louis Murat en centre ville... et c'est confirmé: le nouvel album, c'est pour le 26 septembre!

Pierrot (Le blog de Pierrot)

PS: J'ai aussi demandé des précisions sur Alcaline car j'ai lu quelque part car cette version aurait été faite pour l'album hommage à Bashung... Pas du tout. JLM n'a pas été contacté et n'était pas au courant du projet.

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La chronique de Pierre Andrieu sur Concertandco.com :

Impression très mitigée laissée par le traditionnel concert humanitaire annuel donné à la Coopérative de mai (Clermont-Fd) par Jean-Louis Murat, qui avait pourtant séduit lors de son dernier passage ici même, en avril 2010...

Même si les fans – qui remplissaient le club de la rue Serge Gainsbourg ce vendredi 10 juin 2011 – ont semble-t-il adoré la prestation du songwriter auvergnat, il faut bien avouer que seule la dernière demi-heure nous a convaincu. Le reste des plus de deux heures de show manquant singulièrement de passion, d'envie de jouer et d'inspiration à notre goût.

Chronique :

Dès son arrivée sur scène après un apéritif chargé (selon ses dires) avec les pompiers en partance pour une mission acheminant du matériel médical en Mongolie, Jean-Louis Murat se lance dans 10 très longues minutes de l'avant première d'un nouveau morceau qui ne devrait pas rester dans les annales, le relativement abscons et très mou Qu'est-ce que ça veut dire ? Sur celui-ci, le maitre de cérémonie, qui semble d'humeur à fusiller volontairement son concert aujourd'hui, répète à l'infini " Hello, Hello papa, Qu'est-ce que ça veut dire ? " On n'en sait rien, c'est interminable et on n'en voit pas la fin ! S'en suit une série de titres joués très mollement, d'une façon faisant se ressembler presque toutes les chansons, avec une main peu assurée à la guitare, parfois sans texte chanté (malgré un pupitre sur lequel figurent les paroles) et avec des solos bâclés ou faux (Rémi est mort ainsi, Jim, Pauline à cheval, Parfum d'acacia au jardin)... L'ennui pointe le bout de son nez aussi bien chez nous que sur scène, où Murat et ses courageux musiciens – ils doivent le suivre même quand il ne sait pas où il va et tourne au ralenti – le batteur Stéphane Reynaud et le bassiste Fred Jimenez, semblent s'emmerder ferme... On sent un regain de forme sur Yes Sir... L'envie est de retour ? L'échauffement est fini ? Patatatra, juste après, une pause pour remettre le chèque à l'association Clermauvergne vient ruiner nos espoirs. Quand le trio reprend le concert avec deux plages peu passionnantes du tout car interprétées sans foi (Caillou et Quelle encre tire de ma bouche ces indicibles vérités ?), l'on se dit que, décidément, Murat est dans un mauvais jours ! Miraculeusement, le très bon Foule Romaine sert enfin de déclic, le public chantant le refrain et les musiciens semblant retrouver leurs repères. Quelques instants plus tard, l'assistance a droit à une bonne reprise de Bashung, Alcaline, dédiée au patron du lieu, Didier, " qui préfère les morts aux vivants " (sans commentaire)... Ensuite, deux nouvelles compositions plus prometteuses que les premiers inédits du soir sont offertes au public (Haut arverne puis Vendre la terre), avant que Jean-Louis Murat ne quitte la scène après un bon titre du dernier album, Comme un incendie.

Ouf, on a eu très peur ! Ce concert ne restera pas dans les mémoires comme le meilleur de la carrière de JLM et l'on est un peu dubitatif sur les nouveaux morceaux dévoilés, mais le final a permis de sauver les meubles... Rendez-vous fin septembre 2011 avec la sortie de l'album Grand Lièvre (ou Petit Lapin comme l'annoncera plusieurs fois le facétieux chanteur... ) et la nouvelle tournée pour en savoir plus au niveau de l'état de forme du toujours déroutant Monsieur Bergheaud.