Les avis sur ce concert

Ouverture officielle des portes vers 20 h. Cette fois nous avons décidé de nous placer tout devant. Réussi !

Vers 20 h 30, JLM arrive pieds nus, pantalon blanc et chemise bleue....

Et commence par :
- Taormina avec une intro un peu plus courte que lors des autres concerts
- Caillou
- Démariés
- Un blabla sur le déroulement de la soirée (avec une petite pique à Renaud ;-)
- Et le désert avance
- Au-dedans de moi
(sauf erreur de ma part)

Il sort de scène et laisse la place à Jérôme Caillon guitare sèche + boucles faites à partir des morceaux joués instantanément. C’était plutôt bien. J’ai aimé.

Ensuite Alain Bonnefont seul pour 2 chansons (je n’ai pas noté….je rêvais :-/ ) et un poème de William H. Auden (1907/1973) qu’il a adapté - superbe ! -

Arrivent Stéphane Mikaélian à la batterie et C. Pie à la basse pour 2 chansons et une reprise d’un titre de Slade : « Cuz I luv you ».

C’est la première fois que je voyais Alain Bonnefont sur scène et j’ai adoré ! Savez vous qu’il est gaucher mais qu’il joue avec une guitare de droitier ? Le mi-grave, par exemple, est en bas…..

AB = ET ???? lol!

En tout cas, bravo !

Retour sur scène de JLM et ses musiciens pour la seconde partie avec :
- Parfum d’acacia au jardin
- Le chemin des poneys
- L’heure du berger
- L’au-delà
- Le cri du papillon
- Les jours du Jaguar

JLM était plutôt décontracté, à son aise. Un concert convivial, simple, sympa. J’ai énormément aimé.

Pour cette deuxième partie de JLM, C. Pie mettait un peu de temps à régler sa guitare pendant les intros (sourires en coin des deux autres).... A un moment, comme il a vu qu’ils ne l’attendaient pas, il a quitté la scène. Une des chansons a été interprétée à 3 (me souviens plus laquelle.... L’au delà ?) .... Au moment de la présentation des musiciens, il a refusé que JLM le présente....

J’ai apprécié la façon de jouer de David Forgione qui était vraiment présent sur scène (j’étais en face de lui) et m’a fait l’impression d’être extrêmement sympa (je ne l’avais jamais vu auparavant).

Stéphane Reynaud toujours excellent......

Cela s’est terminé vers 23 h 15 avec en final les pompiers de l’Association Clermauvergne qui montent sur scène pour remettre un chèque de 6 400 euros (environ) à Madame Koulibaly (?)

Elle nous informe des réalisations faites précédemment grâce aux collectes antérieures : électrification de la maternité, achat de deux ambulances. (pour l’essentiel)

Rendez vous est pris pour 2008 et cela serait bien que l’année prochaine, le montant de l’argent récolté soit plus important.... parce que 6 400 ce n’est pas énorme (avis personnel) L’enthousiasme de cette femme et des organisateurs méritaient plus.

* * * * *
Le poème de William H Auden interprété par Alain Bonnefont :
March 1936
VII.
« Underneath an abject willow,
Lover, sulk no more:
Act from thought should quickly follow.
What is thinking for?
Your unique and moping station
Proves you cold;
Stand up and fold
Your map of desolation.

Bells that toll across the meadows
From the sombre spire
Toll for these unloving shadows
Love does not require.
All that lives may love; why longer
Bow to loss
With arms across?
Strike and you shall conquer.

Geese in flocks above you flying.
Their direction know,
Icy brooks beneath you flowing,
To their ocean go.
Dark and dull is your distraction:
Walk then, come,
No longer numb
Into your satisfaction. »


April Blue

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Un concert de plus ou un concert de trop ? Ce qui est sûr c’est que Myriam et moi nous n’irons pas voir JLM avant qu’il ait du neuf à nous donner.
Koloko 2006 était peu festif mais apportait son lot d’inédits.

Depuis ? Le Taormina Tour I avec Mickael Garçon puis le Taormina Tour II sans lui, et ensuite le Taormina Tour III (festivals) avec Christophe Pie.
Trois formules différentes ? rien du tout. Des arrangements intéressants qui ont donné des belles choses (L’heure du berger) mais qui n’évoluent guère, une playlist indéboulonnable depuis l’automne, un JLM parfois bien absent…

Comment Murat - le créatif - peut-il se contenter de ça ? surtout pour un type concert qui avait l’habitude d’être spécial. Samedi soir, quoi de spécial ? Un Murat peu causant, faisant peu de chansons, toujours les mêmes, sans plaisir.
Pas d’inédits, pas de reprises, pas de rappels.

Alors rien de bon ? Si pourtant ; il se retrouve lui-même sur quelques chansons. A mon avis, Au-dedans de moi était très bon, L’heure du berger a été un excellent moment du concert, grâce à une interprétation au fil de l’inspiration, et le jaguar, le vieux jaguar fatigué, a su encore se renouveler.

Mais qu’il se débarrasse de l’Au-delà, du papillon, de son insupportable désert !

Il est temps de passer un coup de balai sur ce Taormina Tour, bien trop ronronnant ; parce que, malgré la lassitude de part et d’autre de la scène, Jean-Louis arrive quand même toujours a montrer qu’avec un rien, juste le plaisir de la voix, de la guitare il peut nous surprendre et nous enchanter.

Un grand plaisir par contre à retrouver l’excellent Alain Bonnefont sur scène !

Rien à voir : le samedi midi nous avons mangé dans le même restaurant que M. Bergheaud père… et pas mal, ma foi !

Jérémie

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Koloko c’est spécial, c’est la soirée où l’amitié a une grande place... entre les membres de l’association Clermauvergne et Jean-Louis Murat... entre le Mornac et ses amis Rancheros... qui ont bien du talent aussi...

J’étais donc ravie qu’une place soit faite à Alain Bonnefont, à Jérôme Caillon et à Stéphane Mikaelian… ravie d’avoir l’occasion de les voir réunis sur scène pour ces moments de complicité... ils avaient tant de plaisir à être là… c’était communicatif !

Je n’ai pas vu les pieds nus de Jean-Louis, ni la couleur de ses vêtements, pourtant j’étais pas trop mal placée… j’ai par contre remarqué que sa chemise « grand-père » était déboutonnée : pour qu’on voit son torse ?

Après quelques titres, il a laissé la place à ses amis venus présenter leurs compositions et notamment des inédits… ce qui est d’autant plus génial que ça annonce la sortie prochaine de leurs albums… septembre (?) pour Caillon et décembre (?) pour Alain Bonnefont… on va croiser les doigts…

Ensuite la même équipe a repris place… Stéphane Reynaud à la batterie, toujours aussi excellent et à l’aise, en communion avec Murat, David Forgione à la basse, particulièrement en forme et démonstratif... et Christophe Pie à la guitare…

En parlant de lui… j’ai moi aussi surpris des échanges de regards entre Murat, Stéphane Reynaud et David Forgione mais je les ai compris différemment... j’ai pensé qu’ils étaient amusés de le voir aussi stressé... comme quoi, chacun interprète...Il n’a pas quitté la scène sur « Parfum d’acacia... » parce que les autres ne l’ont pas attendu, mais tout simplement parce qu’il ne joue pas sur ce titre et il n’a pas refusé d’être présenté… mais de faire un solo de guitare !
ça n’avait l’air pas prévu ... Stéphane Reynaud a eu l’air surpris mais il a fait son solo à la batterie sans problème, David Forgione, très en forme, s’est exécuté brillamment, mais lui n’a pas voulu...
La pression sans doute ? il devait assurer à la basse pour accompagner Alain Bonnefont, on le sentait peu sûr de lui sur cette première date avec Murat... et puis il faut dire aussi qu’il sous estime ses talents de guitariste : c’est vrai qu’il est tellement bon à la batterie que comparativement forcément... il est moins à l’aise à la guitare ! Murat, du coup ne l’a pas présenté... une manière de dire à son pote « tu veux pas faire ton solo, ok... moi je te présente pas » ? Comme il sera présent sur les autres dates des festivals d’été, il va avoir le temps de prendre ses marques et je compte aller vérifier au Pasino d’Aix, le 27 septembre, s’il relève le défi d’un solo de guitare ! et puis s’il est plus à l’aise peut être ça lui donnera l’occasion d’interpréter ses propres titres à lui ? oui parce qu’à propos, il a sorti son 1er album solo, Sky Lumina, qui est excellent ! (je ne le dirai jamais assez)

Une dernière remarque… je sais que certains titres de Murat ne font pas l’unanimité, L’au delà et Le cri du papillon en particulier… moi je suis contente de voir arriver ses titres en concert car ça permet au public de participer… enfin quand il veut, ce qui ce soir là n’avait pas l’air d’être le cas…

Serait-on trop exigeant avec Murat ? on veut un rappel mais quand il nous demande un retour, on ne joue pas le jeu !… ce que je trouve moi dommage.

Katia