Jean-Louis Bergheaud
De la coupe aux lèvres
n'aurions nous pas assez
assez dit je t'aime Ã
celles qu'on aimait
(texte)
De la coupe aux lèvres
De la coupe aux lèvres
n'aurions nous pas assez
assez dit je t'aime Ã
celles qu'on aimait
De la coupe aux lèvres
se passe une vie
meurt la sentinelle
de soif et d'appétit
De la coupe aux lèvres
d'Aden à Djibouti
montagnes de sel
De la coupe aux lèvres
Adieu Jérimadeth
Ollé !
De la coupe aux lèvres
en danse de saint-Guy
en peau de vipère
que vous étiez jolie
De la coupe aux lèvres
sur le chemin des Dames
n'aurions nous pas tous
rêvé d'un jus de pomme
De la coupe aux lèvres
à peine dans ce taxi
qu'est venu l'appel
« je vous attends dans mon lit »
De la coupe aux lèvres
s'envole cormoran
De la coupe aux lèvres
de la ville à Roissy
quel est cet appel
le vice m'étourdit
De la coupe aux lèvres
du ciboire aux Cieux
la passe est cruelle
De la coupe aux lèvres
n'aurions nous pas assez
prié la rivière de
retrouver son lit
De la coupe aux lèvres
en destins fabuleux
« Oh, vous me faites porter peine »
De la coupe aux lèvres
se réveille Médor
passe Rassmussen
en frémit le Drap d'Or
De la coupe aux lèvres
en teintes mordorées
de nuit va l'absinthe
qui vient nous enivrer
De la coupe aux lèvres
radis noir ou freux
je vois votre sève
passer dedans vos yeux
De la coupe aux lèvres
« Hé félibrige ivrogne
Tu veux que je te prête mon peigne, oh... »
De la coupe aux lèvres
d'Aden à Djibouti
montagnes de sel
De la coupe aux lèvres
Adieu Jérimadeth
Ollé !
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